L’Afrique déçue de la COP 26

Les efforts fournis par l’Afrique à la Conférence de Glasgow sur les changements climatiques (COP 26) ont accouché d’une souris. Les négociateurs du continent sont rentrés déçus. « Nous voulions davantage de financements pour notre action climatique. Nous espérions du soutien pour nos situations et besoins particuliers. Nous avons supplié comme nous l’avons fait à la COP 22, à la COP 23, à la COP 24, à la COP 25… Nous espérions être entendus, mais comme lors des rendez-vous précédents, notre plaidoyer a été rejeté. Nous sommes déçus, c’est le moins que l’on puisse dire » a déploré Keriako Tobiko. Ce dernier est le ministre kényan de l’Environnement. Il était présent à la négociation de la COP 26.

Lors des échanges, les pays pauvres ont demandé une aide de 1 300 milliards $. Ce montant les aidera à sortir de la crise climatique. Ils ont invité les Etats développés, principaux émetteurs de gaz à effet de serre, à prendre leur responsabilité. Ils « n’ont pas été à la hauteur de l’urgence climatique » s’est indignée Aïssatou Diouf du Réseau action climat, citée par RFI. « C’est une déception, une trahison qu’on a ressenties à l’issue de deux semaines de négociations » a-t-elle fustigé. D’après les négociateurs africains à la COP 26, les mesures prises à l’endroit de l’Afrique ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer. Parmi celles-ci, il y a le « réengagement » des pays riches à investir seulement 100 milliards $ par an, dans la lutte contre le réchauffement climatique avant 2023. Cette promesse a déjà été faite à l’Accord de Paris en 2016. Par contre, elle n’a jamais été tenue. 

Commentaires: 0

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *