Afrique : 15 banques intègrent une initiative visant à réduire les actifs impactant la biodiversité

Plus de 15 nouvelles banques ont adhéré au Partnership for Biodiversity Accounting Financials (PBAF). Ces banques, dont certaines détiennent des actifs en Afrique, s’engagent ainsi à réduire ceux qui impactent la biodiversité. En rejoignant l’initiative, ces institutions financières devront désormais mesurer les effets de leurs investissements sur l’environnement. 

Le PBAF cible particulièrement les investissements agricoles. On note notamment les cultures de cacao, d’hévéa et de palmiers à huile. Ces dernières constituent une menace pour la biodiversité. Leur expansion détruit les végétations vierges en Afrique de l’Ouest. Les pays où ces pertes sont surtout enregistrées sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. « Nous devons adopter une approche commune pour mesurer notre impact ». C’est ce que déclare le président du PBAF, Roel Nozeman. 

« La perte de la biodiversité constitue une menace majeure pour la société et l’économie » selon Nozeman. Il se réjouit que les institutions financières s’en rendent compte de plus en plus. Elles se décident ainsi à agir pour protéger l’environnement. « (…) Nous pouvons limiter les dommages causés aux écosystèmes et contribuer à la protection et à la restauration de la nature » soutient Nozeman. 

Le PBAF a été lancé en 2019 par ASN Bank, ACTIAM, FMO (société néerlandaise de financement du développement), Robeco, Triodos Bank et Triple Jump. On compte parmi ses nouveaux adhérents, BNP Paribas, UFF African Agri Investments et FirstRand Group.

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