Covid-19 : Le CDC affirme que les avantages du vaccin d’AstraZeneca l’emportent sur les risques et enjoint les pays africains à continuer la vaccination

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union Africaine (CDC Africa) avait décidé cette semaine de « revoir les données » du vaccin anti-covid d’AstraZeneca qui semblait causer des effets secondaires chez les personnes vaccinées dans le monde. Après examen desdites données, le CDC Africa en la personne de son directeur, John Nkengasong déclare que « les avantages (du vaccin d’AstraZeneca) l’emportent toujours sur les risques » rapporte Reuters. Le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti encourage donc les pays africains à « poursuivre leurs campagnes de vaccination et à ne pas faire de pause, car nous sommes dans une course contre la montre ».

L’urgence de la vaccination de masse s’impose aux pays africains selon Moeti, car « plus les personnes sont protégées, moins il y a de chances que des mutations produisent des variantes plus dangereuses du virus ». Un avertissement à prendre au sérieux quand on sait qu’un risque d’endémie plane sur les pays africains qui ont tardivement lancé leur campagne de vaccination anti-covid alors qu’une seconde vague fait déjà ravage.

Plusieurs pays avaient suspendu leur campagne de vaccination aux doses d’AstraZeneca après l’apparition d’effets secondaires tels que la formation de caillots sanguins chez certaines personnes. Le fabricant du vaccin a rejeté tout rapport entre son sérum et ces caillots sanguins le dimanche dernier. L’Agence européenne des médicaments a révélé après une enquête sur les 30 personnes, ayant présenté d’effets secondaires, après inoculation du vaccin d’AstraZeneca sur les 5 millions, d’individus vaccinés aux mêmes doses, que ledit vaccin n’avait aucun lien de causalité avec ces effets secondaires.

D’un même avis, la ministre angolaise de la santé a déclaré hier jeudi que son pays n’avait enregistré aucun effet secondaire grave jusqu’à ce jour depuis le début de la vaccination des populations angolaises aux doses d’AstraZeneca. D’après Muluken Yohannes, un conseiller principal du ministère éthiopien de la santé interviewé par Reuters, « il est trop tôt pour associer le lien entre le problème actuel et le vaccin ». Il a affirmé que le gouvernement éthiopien continuerait d’utiliser les doses du vaccin d’AstraZeneca.

 

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