Afrique subsaharienne : Le FMI prévoit une croissance de 3,1 % en 2021

Selon le Le Fonds monétaire international (FMI) l’activité économique devrait se contracter de 3 % en Afrique subsaharienne en 2020, avant de revenir à une croissance de 3,1 % en 2021.

Le FMI a indiqué, dans la publication de son dernier rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne, que les projections actuelles étaient soumises à des incertitudes plus importantes que d’habitude, notamment concernant la persistance du COVID-19, la disponibilité d’un soutien financier extérieur et le développement d’un vaccin efficace, abordable et fiable.

À l’image des économies du monde, celles de l’Afrique subsaharienne ont été lourdement impactées du fait de diminution des commandes de matières premières à l’export, notamment vers l’Asie. La fragilité des systèmes sanitaires a aussi poussé plusieurs gouvernements a recours à de la mise en œuvre de mesures restrictives entrainant un ralentissement, l’activité économique, une baisse de la consommation privée et une contraction des investissements.

Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI, a fait remarquer que l’Afrique subsaharienne était en ce moment aux prises avec une crise sanitaire et économique sans précédent.

« En quelques mois à peine, cette crise a mis en péril plusieurs années de progrès durement acquis en matière de développement dans la région, et a bouleversé la vie quotidienne et les moyens de subsistance de millions de personnes », a déclaré M. Aemro Selassie.
La résurgence des infections dans de nombreuses économies avancées et la menace d’épidémies à répétition dans la région suggèrent en outre que la pandémie reste probablement une préoccupation bien réelle pendant un certain temps, a-t-il ajouté. Les pays africains commencent maintenant à rouvrir avec précaution leurs économies, et sont à la recherche de politiques susceptibles de les aider à relancer la croissance, a-t-il indiqué.

« En raison des mesures de confinement, l’activité régionale a fortement chuté au cours du deuxième trimestre 2020, mais grâce à l’assouplissement des mesures de précaution et à la hausse des prix des produits de base, il y a eu quelques signes provisoires de reprise dans la deuxième moitié de l’année », a-t-il affirmé.

Des réformes approfondies sont cependant nécessaires de toute urgence pour relancer la croissance, ce qui sera difficile sans soutien extérieur, selon les projections.

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